Employé ou cadre, libéral ou retraité, célibataire ou en couple, avec ou sans enfant, votre impôt sur le revenu a augmenté depuis deux ans. Pour certains, la hausse est particulièrement importante...
Employé ou cadre, libéral ou retraité, célibataire ou en couple, avec ou sans enfant, votre impôt sur le revenu a augmenté depuis deux ans. Pour certains, la hausse est particulièrement importante...
Le gel du barème de l'impôt et de la prime pour l'emploi aboutissent à priver les contribuables célibataires payés au Smic d'une partie de la restitution d'impôt à laquelle ils ont droit chaque année. La revalorisation de la décote cette année ne compense pas la baisse de leur PPE.
En deux ans, un célibataire rémunéré 3500 € nets par mois qui a bénéficié d'une augmentation de salaire de 3 % par an aura vu ses impôts augmenter de 12 %. Au total, l'Etat l'aura privé de plus du quart de ses revenus supplémentaires perçus sur la période, partis en impôts supplémentaires.
Pour un couple de cadres avec 2 enfants ayant une petite épargne rémunérée, l'augmentation des impôts s'explique non seulement par le gel du barème de l'impôt, mais aussi par le durcissement de la fiscalité sur les revenus de placements et par la diminution de l'avantage attaché aux demi-part de quotient pour enfants à charge.
Les ménages les plus aisés sont la cible principale des dernières réformes fiscales, qu'il s'agisse de la baisse du quotient familial, de la création du taux d'imposition à 45 %, de la taxe exceptionnelle sur les hauts revenus ou du durcissement de la fiscalité des placements.
Un retraité veuf ayant eu des enfants qui a un petit patrimoine locatif et un portefeuille-titres a vu ses impôts augmenter de près de 50 % depuis 2011. En plus du gel du barème, c'est la baisse de l'avantage tiré de sa demi-part supplémentaire "vieux parent" et la hausse des prélèvements obligatoires sur ses plus-values qui plombent la note.