La réforme votée fin 2012
La réforme votée fin 2012 prévoyait que les plus-values réalisées lors de la vente de valeurs mobilières (actions obligations, parts de Sicav et de FCP...) intervenues depuis le 1er janvier 2013 seraient soumises au barème progressif de l'impôt, et plus à une imposition forfaitaire.
Pour atténuer cette imposition, il était également prévu que les contribuables pourraient appliquer un abattement pour durée de détention des titres cédés, égal à 20 % de la plus-value entre 2 et 4 ans, à 30 % entre 4 et 6 ans et à 40 % au-delà.
Le mécanisme de report d'imposition de la plus-value, déjà existant avant la réforme, devait rester efficace, mais dans des conditions assouplies. Il consistait à suspendre l'imposition en cas de remploi de la plus-values dans l'achat de nouveaux titres, ce report se transformant en exonération d'impôt en cas de conservation des titres nouvellement acquis pendant au moins 5 ans.
En contrepartie de la suppression de l'imposition forfaitaire des plus-values et de l'application du barème progressif de l'impôt, la réforme votée fin 2012 prévoyait aussi que la CSG payée (sur la totalité des plus-values, sans abattement) serait déductible des revenus du contribuables, à hauteur de 5,1 %