Les impôts des retraités pèsent souvent lourd sur leur pouvoir d’achat. Impôt sur le revenu, impôts locaux, CSG, impôt sur la fortune... Faites le point sur ceux que vous devez payer et ceux auxquels vous pouvez échapper, ainsi que sur les nombreuses aides fiscales accordées aux seniors.
Les pensions de retraite sont soumises au barème progressif de l’impôt sous déduction d’un abattement forfaitaire de 10 %, et elles supportent le prélèvement à la source. Certaines bénéficient toutefois d’une exonération expresse d’impôt. Les pensions de retraite sont aussi soumises aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS et CASA), sauf celles des retraités modestes.
Certaines dépenses liées au vieillissement ou à la dépendance ouvrent droit à un avantage fiscal. Selon le cas, il prend la forme d’un crédit d’impôt ouvert à tous les ménages, même non imposables, ou d’une réduction d’impôt réservée aux foyers imposables. Les retraités modestes ont aussi droit à des avantages spécifiques destinés à alléger leurs impôts.
L'info en + :
Les retraités sont souvent propriétaires de leur résidence principale, voire d’une résidence secondaire ou d’un bien locatif. Un patrimoine qui coûte cher en impôts locaux et en impôts de transmission. Heureusement, les plus modestes ont droit à des allègements et à des exonérations. Les plus aisés, en revanche, doivent s’acquitter de l’impôt sur la fortune au- delà de 1,3 million d’actifs immobiliers.